Des progrès considérables sont en cours au puits 28 de la CNMC à Luanshya, marquant une renaissance historique pour une mine restée inactive pendant plus de deux décennies. Le projet est devenu un symbole du renouveau minier en Zambie sous l'administration du président Hakainde Hichilema.
Le site est en bonne voie pour achever l’assèchement d’ici décembre 2025, la production de cuivre devant reprendre en août 2026, une étape majeure pour la Copperbelt et l’économie nationale.
Le gouvernement salue les progrès rapides
Lors d'une récente tournée d'inspection, le ministre de la province de Copperbelt, l'honorable Elisha Matambo, a félicité l'équipe de direction de CNMC Luanshya Copper Mines PLC pour avoir exécuté les travaux de manière efficace et en avance sur le calendrier.
« À ce jour, 83 % de l’eau a été asséchée, il n’en reste que 17 % », a annoncé M. Matambo. « Une fois opérationnel, le puits 28 emploiera plus de 3 000 personnes et produira 55 000 tonnes de cuivre par an, puis 100 000 tonnes d’ici 2030, contribuant ainsi directement à l’objectif national de production de cuivre de la Zambie, fixé à 3 millions de tonnes. »
De l'abandon à la transformation
Après avoir été fermé et submergé pendant 23 ans, le puits 28 a subi une transformation massive : des tunnels inondés à une mine souterraine moderne et entièrement reconstruite.
Lors de sa visite du site à 180 mètres de profondeur, l'honorable Matambo a qualifié les progrès de « véritablement inspirants », les saluant comme un témoignage de la volonté renouvelée de la Zambie en matière d'exploitation minière et de son engagement à restaurer l'ancienne gloire de la Copperbelt.
Autonomiser les Zambiens grâce à la participation locale
Le ministre a réaffirmé la politique « Local, Local, Local » du gouvernement, soulignant que les opportunités d’emploi et d’affaires dans le secteur doivent avant tout profiter aux Zambiens.
« La politique "local, local, local" instaurée par le président Hichilema doit être maintenue. Les entrepreneurs locaux et étrangers doivent travailler sur un pied d'égalité », a déclaré Matambo.
Cette politique s’inscrit dans l’objectif plus large du gouvernement d’assurer une croissance inclusive, la promotion du contenu local et le développement communautaire durable dans les villes minières.
Développement des infrastructures pour soutenir la mine
Pour compléter les opérations minières, le gouvernement modernise 32 kilomètres d'infrastructures routières dans le district de Luanshya, améliorant ainsi l'accessibilité pour les entreprises et les résidents. Ces investissements devraient stimuler la logistique, le commerce et la mobilité sociale dans la région de Copperbelt.
Un investissement d'un milliard de dollars dans l'avenir de la Zambie
Jusqu'à présent, CNMC a investi 100 millions de dollars dans la phase d'assèchement du puits 28, avec un investissement total de 710 millions de dollars prévu une fois que les opérations commenceront à plein régime.
L'honorable Matambo s'est également adressé aux critiques qui doutaient de la viabilité du projet :
« Ce n'est pas de la rhétorique, c'est une réalité. Nous saluons notre président républicain pour avoir fait de cette vision une réalité », a-t-il affirmé.
Restaurer l'héritage de la Copperbelt en Zambie
La réouverture du puits 28 est saluée comme une pierre angulaire de la renaissance de la Copperbelt en Zambie, renforçant les ambitions du pays de retrouver sa position de premier producteur mondial de cuivre.
Alors que la Zambie progresse vers son objectif de production annuelle de cuivre de 3 millions de tonnes, des projets comme le puits 28 de CNMC soulignent l'engagement du gouvernement en faveur d'une croissance durable, des investissements étrangers et de l'autonomisation locale, ouvrant ainsi une nouvelle ère de prospérité pour le secteur minier et la nation dans son ensemble.